J'ai annoncé en Une l'arrestation de Dupont de Ligonnes.
J'ai suivi un championnat du monde de hockey sur gazon au Pakistan.
J'ai vécu une élection de miss Somme.
J'ai recueilli le témoignage d'un rescapé d'Auschwitz.
J'ai accompagné les athlètes féminines d'Amiens à Valence en Espagne, les hockeyeuses sur gazon à Prague et les majorettes au carnaval de Dortmund.
J'ai fait le portrait d'un vieux boulanger à Mirvaux, au nord d'Amiens.
J'ai assisté au Caire aux premières rencontres internationales de speed-ball, entre l'équipe d'Egypte et l'équipe de France.
J'ai rencontré un couple qui, lors d'une période de grand froid dans les années 80, vivait dans un logement social dépourvu de système de chauffage.
J'ai dormi au Westminster au Touquet avant d'aller assister à l'Enduropale.
J'ai écrit sur des procès d'assises.
J'ai fait un bilan des fêtes de fin d'année avec les commerçants d'Albert.
J'ai accompagné des jeunes hand-balleurs de la Somme à Copenhague.
J'ai couvert des conflits sociaux et des manifestations lycéennes.
J'ai vu Togliatti, sur les bords de la Volga, avec les hockeyeurs sur glace d'Amiens.
J'ai tiré le portrait d'un vérotier en baie de Somme.
J'ai couvert les jeux olympiques d'hiver d'Albertville.
J'ai suivi des conseils municipaux à Montdidier, à Albert et à Ailly-sur-Noye.
J'ai interviewé une candidate au titre de miss Fort-Mahon.
Je suis allé jusqu'à Helsinki pour une coupe d'Europe des clubs de hockey-sur-gazon et à Toulouse pour une finale d'Intervilles commentée par Guy Lux.
J'ai écrit sur un spectacle de Linda de Suza au cirque d'Amiens et sur un concert de Deep Purple au Zénith.
J'ai suivi moult championnats de France de natation à Strasbourg, Millau, La Rochelle, Narbonne, Saint-Etienne, Rennes, Dunkerque, etc.
J'ai interviewé Francis Lalanne et Dieudonné.
J'ai fait un magazine sur un tournoi de sixte à Glisy, aux portes d'Amiens.
J'ai reçu un coup de fil d'Annie Cordy qui m'a incendié parce que j'avais écrit des horreurs sur son passage à la foire expo d'Amiens.
J'ai écumé bien des patinoires de France, de Navarre et d'ailleurs.
J'ai effectué un reportage chez les colombophiles de Montdidier.
J'étais en tribune de presse aux championnats d'Europe d'athlétisme en salle à Liévin en 1987.
J'ai vu une corrida camarguaise à Bettencourt-Saint-Ouen.
J'ai enfourché mon vélo pour suivre pendant dix heures un concurrent des 100 km du Val de Somme avant d'écrire le récit de son épopée.
J'ai retrouvé dans les Alpes des enfants d'un quartier populaire d'Amiens pour raconter leur classe de neige.
J'ai passé une soirée avec un ancien résistant qui était dans la prison d'Amiens au moment de l'opération Jéricho.
J'ai pris des notes, comme je pouvais, sous une pluie battante au bord d'un terrain de hockey sur gazon à Swansea.
Je suis allé chercher chez des gens une photo de leur fille qui venait d'être victime d'un attentat terroriste au Liban.
J'ai reçu des mains de Greg un dessin original d'Achille Talon pour les lecteurs du Courrier Picard.
J'ai mangé une excellente polenta à Lugano avant d'aller suivre un match de hockey sur glace pour une coupe d'Europe des clubs.
J'ai fait un micro-trottoir sur la mise en place du tri sélectif dans un quartier où certains habitants balançaient leurs ordures par la fenêtre.
J'ai assisté, à Antibes, au record du monde du 200 papillon en petit bain de Franck Esposito.
Je me suis aligné au départ du premier triathlon organisé dans la Somme pour le raconter de l'intérieur.
J'ai fait des photos de banquets de Sainte Barbe, de concerts de Sainte-Cécile et d'assemblées d'associations de quartier.
J'ai couvert un championnat du monde d'aviron à Lucerne.
J'ai dû écrire plusieurs milliers d'articles, pas tous bons. J'en ai oublié beaucoup.
J'ai vécu 40 ans d'une vie ordinaire de journaliste en presse quotidienne régionale (PQR pour les intimes).
J'ai dû oublier de prévenir que je partais parce que j'attends toujours un petit mot (une pièce, un ticket resto) de la direction ou de la rédaction en chef.
Je m'en fous, je n'ai pas de regrets, j'ai bien aimé tout ça et je suis un homme heureux.
Une vie professionnelle et sociale plus que bien remplie ! un beau parcours qui a de quoi rendre fier et tellement d'anecdotes fascinantes à nous narrer entre 2 mi-temps de rugby pendant au moins les prochaines 40 années. Merci Christophe !
Superbe nostalgie Christophe.